Prolégomènes pour une époque sans idées

Pourquoi le 11.07.72 ?....parce qu'il faut savoir commencer souvent par un début aussi arbitraire soit-il. Naguère, il y a avait cette locution tout autant grammaticalement sibylline que familièrement ludique  : « il était une fois ». Toutefois le conte a perdu ses fées et ses effets....Marx, Rimbaud, en passant par Lautréamont, Nerval et les Surréalistes et pour finir par les Situationnistes et leurs épigones nombreux  ont vainement tenté un nouvel enchantement du monde qui s‘est perdu désespérément perdu dans la primauté du positivisme, du capitalistique et du scientisme et du spectaculaire à tourt crin. mais aussi des massacres de

Mais faut-il savoir raison garder ? 

Hölderlin, Nietzsche, Artaud, Bataille,Foucault,  Blanchot ou Michaux ont chacun précédé à leur manière, ce constat simple qui prenait l'allure discursive et pratique d'une chronique d'une mort annoncée. Ces derniers ont pour cela versé dans une forme d ‘excès ou d‘exsudation que l’on nomme communément la déviance, la folie. C'est à dire ce fameux théâtre de la cruauté qu’Artaud attendant tant de ses voeux  pied et poing liés. Ils ont chacun produit ni bien et ni de biens mais une part maudite échappant à tout consensus et  toute échange ( Bataille, Baudrillard).  Cependant que reste-il de ces idées impérieuses, de ces volontés de puissances, de ces volte-faces révolutionnaires. De ce Mal qui est plus bien que le Bien. 

Sans doute un conte cruel pour la jeunesse pour reprendre le titre du film Nagisa Oshima mais aussi cette phrase de Foucault qui servira de leitmotiv épistémologique et de refrain thématique : « l’homme est un postulat passager »

Nous nous inscrivons dans centre et en creu de cette expresioon . Nous ommes cette homme par hasdard le 11/07/1972 à 20h30. Voila notrte matricvule exstententiel...à quoi...à notre blog. Nouvelle pratique épistolaire à l’attention à la fois de personne (personne : cet individu sans moi mais pétri d‘ego) et du Tout-Monde (Edouard Glissant en parlait tantôt)

Voyons le monde sous l’angle de ce judas étroit et désespéré pour mieux en apercevoir les éclats, les écarts, les fulgurances. Nous proposons une ontologie faible de l’être à l’aire et l’ère du panoptique ou l'oeil du prince n 'est plus celui du monarque omnipotent ou de Dieu (littéralement mort) mais du bio-pouvoir (conceptuellement vivant)